L'histoire

L’histoire de l’ACDE débute en 1983. La faculté de droit et de sciences économiques était alors le seul pôle d’enseignement supérieur de la ville, situé au centre Jean Monnet, rue de la Maillarderie, l’association corporative des étudiants du centre lavallois représentait alors tous les étudiants lavallois et compta ainsi jusqu’à près de 600 adhérents.

La Maillarderie

Malgré la création de l’IUT (fin des années 1980) puis de l’ESIEA (années 1990), l’ACDE resta l’une des association les plus dynamiques et représentative des formations lavalloises grace à des membres motivés et à une aide active de la municipalité et de la faculté. Son but et son fonctionnement restaient les mêmes depuis l’origine, à savoir la création de liens de solidarité entre les étudiants à travers l’organisation de manifestations diverses (soirées, tournois sportifs ou culturels, voyages, visites…), la défense des intérêts des étudiants et l’aide aux étudiants. L’association eut ainsi un premier site internet (qui ne fonctionna jamais correctement) entre 1999 et 2002 et publia plusieurs numéro du journal « Fac en Vrac » entre 2001 et 2002.

 

La fac de droit installée à la Technopole

Devant la baisse du nombre d’inscriptions qui commença à la fin des années 1990, la filière science économique fut fermée et le nombre d’adhérents diminua d’autant. L’association déclina quelque peu jusqu’au déménagement de la faculté vers la technopole de Laval en 2004. L’ACDE remonta la pente sur plusieurs années grace à des membres exemplaires qu’il nous faut ici saluer : Mathieu Garry, Rémy Baty, Hamza Messoudi ainsi que Charlie Jeusset, grace à qui les finances furent assainies et le dialogue se renoua avec l’administration entre 2005 et 2007.

Rémy Baty Charlie Jeusset 

Ce n’est qu’en 2007 que l’association connu sa première réforme statutaire, réforme rendue nécessaire par la modification des conditions d’étude dûe au déménagement et à la diminution du nombre d’étudiants à la faculté. L’ACDE garda son sigle mais l’intitulé devint « association corporative des étudiants de la faculté de droit de Laval » dans un soucis de mise à jour, étant donné qu’elle ne représente plus aujourd’hui la totalité des étudiants lavallois comme c’était le cas en 1983. Les buts de l’association et les moyens d’y parvenir n’ont pas changé depuis la création mais les règles de fonctionnement ont subi quelques modifications en 2007 puis à nouveau en 2008 afin de permettre une adéquation entre stabilité et continuité de l’association avec des principes démocratiques de contrôle tout en permettant à l’association de traiter plus de sujets grâce à la mise en place de commissions, ces commissions nécessitant bien sûr plus de membres mais déchargeant par la même les membres principaux d’une certaine charge de travail (les nouveaux statuts sont disponibles sur la page du même nom sur ce site).

L’année 2008 marquera les 25 ans de l’ACDE, il est donc probable que les membres du Bureau se mettront en quatre pour que tout le monde se souvienne longtemps de cette année anniversaire avec toujours en tête deux fameuses citations qui tiennent lieu de doctrine à l’ACDE : « Essayez avant de dire que c’est impossible! » de l’ancien doyen rieur Olivier Biencourt et la citation devenue maxime jurisprudentielle au sein du Bureau « Ce n’est pas le budget qui fait le projet, c’est le projet qui fait le budget. » (écartant par la même la réplique souvent entendue parmi les moins motivés « on ne peut pas le faire on n’a pas de sous! »)

Logo-ACDE

Grâce à l’organisation de la Soirée Ibiza 2008 à la Salle Polyvalente de Laval (pour laquelle il faut saluer le travail de Clémence Foucher et Anne-Sophie Natu), l’ACDE a retrouvé sa place de pierre angulaire des relations entre les associations étudiantes lavalloises qu’elle avait perdu au début des années 2000. Elle est un des moteurs de la vie étudiante de la ville et cherche toujours à satisfaire au mieux à la demande d’activités diverses des étudiants. L’ACDE est d’ailleurs souvent saluée mais c’est aux nouveaux étudiants de perpétuer ce que leurs aînés ont entamé, ils devront continuer à se battre pour que la petite association qu’est le BDE de la fac de droit conserve le statut que leurs prédécesseurs ont réussi à lui construire, et cela sans les moyens financiers dont disposent les BDE des écoles d’ingénieurs. L’ACDE a donc besoin des L1 de cette année pour assurer son avenir. Il ne faut pas oublier que la période des études universitaires est sans doute celle qui permet la plus grande liberté, autant tout mettre en oeuvre pour qu’elle soit la plus mémorable possible…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :